dimanche 31 mai 2015

Remember Me - Linéairement épique

Pendant qu'une grande majorité de joueurs s'est jetée sur The Witcher III, j'ai décidé de me faire Remember Me pour ensuite m'attaquer à Life Is Strange (du même studio français, DONTNOD).
Une dizaine d'heure plus tard (le temps qu'il m'a fallu pour terminer le jeu), la meilleure manière de le décrire, selon moi, en quelques mots est 'linéairementr épique'.

On est clairement dans l'ère de l'open world et beaucoup de personnes critiquent souvent les jeux dirigistes et linéaires... Eh bien Remember Me est tout ce qui se fait de plus linéaire (tout comme, voire encore pire que, The Order 1886). Personnelement, ça ne me dérange pas, du moment que l'histoire et le gameplay soient un tant soit peu original et sympa... Et ça l'est dans ce cas-ci.

J'ai vraiment apprécié l'histiore et ai trouvé la fin assez épique. Sans spoiler, vous incarnez une jeune femme répondant au doux nom de Nilin. Vous reprenez conscience dans ce qui semble être une prison et avez perdu une grande partie de votre mémoire. C'est là qu'avec l'aide du mystérieux Edge, vous allez partir en quête pour, entrer autre, retrouver vos souvenirs.
Toute l'histoire se passe dans un futur proche (je ne me rappelle plus de la date exacte :s) dans un Neo-Paris où la société Memorize a trouvé/inventé la possibilité d'enlever, d'ajouter et de mofifier les souvenirs de tout un chacun. Ca partait très certainement d'une bonne intention, mais on se rend vite compte que ça a créé un véritable chaos.

Vu de l'extérieur, le gameplay de RM s'apparente à celui de la saga des Batman Arkham, à la différence qu'il est possible de configurer ses propres combos. Pour cela, il faut combiner ce qu'ils appellent des Pressens, il y en a evidemment de plusieurs types... Ceux qui infligent des dégats, ceux qui soignent, ceux qui 'cooldown' les pouvoirs spéciaux (comme le mode fury, ou celui qui désactive tout ce qui est électronique, ou encore celui qui rend Nili invisible, etc.), et également celui qui augmente l'effet du Pressen précédent. Vous pouvez donc créer comme bon vous semble les différents enchainements de touches avec les pressens de votre choix. Perso, j'ai fait un combo de dégat, un autre de soin, etc., au lieu d'en mixer plusieurs sur un même combo.

Il y a une bonne diversitée dans les ennemis et boss (surtout le dernier <3) pour ne pas s'embêter... ils vous obligeront à utiliser tout l'arsenal à votre disposition.

Graphiquement, pour un jeu qui a deux ans, c'est clean et agréable, mais pas incroyable. J'ai tout de même émis un petit 'waw' à certains moments. Je vous laisse juger avec ces quelques captures d'écran.

La ville de Neo-Paris est divisée en deux, les bas fonds et la haute sphère.


Les statues sont particulièrement bien rendues.

Est-ce fait exprès? Une faute de français faite par des devs français. ^_^

Nili qui s'entraine sur un punching bag.

La partie plateforme du jeu, avec parfois de belles vues.

mercredi 20 mai 2015

Alien: Isolation - Un bel hommage au film de Ridley Scott

Introduction:
Alien: Isolation est un FPS/Survival-horror axé infiltration qui se base principalement sur le premier film de la saga Alien de Ridley Scott. A la seule différence que dans le jeu vous incarnez Amanda Ripley, la fille d'Ellen Rypley, qui est censée être morte. Il y a surement une subtilitée scénaristique que je n'ai pas tout à fait capté... Soit.
Amanda apprend que sa mère pourrait être en vie dans le vaisseau Nostromo et part donc avec une équipe à sa rescousse. Mais avant cela, ils décident de s'amarrer à la station orbitale Sevastopol... Et c'est la que 'les problèmes' commencent, avec tout ce que ça implique.

La station orbitale Sevastopol

Les graphismes:
Les environnements sont franchement beaux, il y a un vrai travail sur les détails qui fait qu'on se croirait dans le film. Les lumières, les réflections au sol, les vues qui donnent sur l'espace, etc. Tout y est.
Les créatures sont aussi très bien rendues, avec les bruitages qui vont avec.
Le seul 'petit' défaut qu'on pourrait lui reprocher, ce sont les visages un peu rigides, manquant de vie.


L'histoire:
L'histoire pourrait être écrite sur un post-it. Tout le reste, l'emballage, consiste à explorer les lieux, à activer des 'modules' et à collecter de nouveaux objets. (pour résumer, c'est du allez-là, faites-ci, faites-ça...) L'intérêt n'étant clairement pas le scénario mais plutôt son univers, l'ambiance qui donne envie d'avancer dans le jeu. (semblablement au film)
Ce qui peuple l'endroit, sont bien évidemment les aliens, mais également des androids (ils sont très nombreux comparé au film où il n'y en a qu'un, et ne sont pas très 'friendly') et bien sûr des humains (certains alliés, d'autres ennemis).


Du Ketchup, même dans l'espace, on ne peut pas s'en passer. ^_^

La durée de vie:
J'ai fini le jeu en 20-25h. On pourrait diviser ce temps par deux s'il ne fallait pas constamment avancer en étant accroupi... C'est la partie infiltratioin du jeu, avancer sans se faire repérer, principalement par les aliens (si c'est le cas, il y a de grandes chances que vous mourriez dans les secondes qui suivent).

Au début du jeu, il est indispensable d'éviter tout contact avec l'alien.

Les objets et armes:
Similairement à un The Last of Us, on peut crafter des objets en en combinant d'autres. (Trousses de soin, cocktail molotov, grenade aveuglante, bombe fumigène, émetteur de sons, etc.)
Il y a également une bonne diversitée dans les armes pour ne pas s'embêter. Chaque arme a ses spécificités et est de ce fait plus efficace contre un certain type d'ennemi. (revolver, fusil à pompe, taser, lance flamme, fusil 'éclair', etc.)


Conclusion:
Sega et les développeurs de chez The Creative Assembly ont fait du bon boulot, enfin un jeu digne de cette saga. Je vous recommande de regarder au moins le premier long-métrage avant de vous lancer dans le jeu. Personnellement, j'ai matté les quatres films avant de jouer et j'ai pu constater tout plein de petits détails qui leur rendent hommage. Un titre que j'ai vraiment apprécié!