mardi 24 mars 2015

Oceanhorn: Monster of Uncharted Seas - Un Wind Waker sur PC

Je viens à l'instant de finir Oceanhorn et je ne me suis pas ennuyé!


A l'image d'un Sonic & All-Stars Racing Transformed qui est un équivalent de Mario Kart sur PC, Oceanhorn en est le Zelda Wind Waker... Grosse inspiration, que ce soit au niveau du design des personnages ou du système de combat et des donjons. Mais ce qu'il copie, il le fait bien.


Ici, au lieu de partir à la recherche de la princesse Zelda, vous partez à l'aventure afin de retrouver votre père. Vous apprenez qu'il est en fait parti combattre un monstre mécanique marin répondant au doux nom d'Oceanhorn.
Vous débutez l'aventure sur votre île natale avec une branche comme seule arme. Très vite, comme tout bon Zelda, vous récupérerez une épée et un bouclier. Peu de temps après, vous ferez l'acquisition d'un bateau/voilier et partirez à la découverte de nombreuses autres îles.
Au lieu de retrouver les fragments de la tri-force, il vous faudra trouver trois emblèmes magiques.
Sur votre route, vous obtiendrez des bombes, un arc et des flêches, des bottes qui vous permetteront de 'sauter/rouler'... Ainsi que cinq sorts (de feu, de glace, de soin, etc.).


Le jeu ayant été développé à la base sur iOS, on peut parler de mini Zelda, puisqu'il n'y a que deux types de bouclier et d'épée à trouver et que le jeu se finit en une dizaine d'heure (encore moins si vous ne faites pas les deux îles optionnelles).


Les donjons sont très sympa à explorer avec des énigmes simples (pas toujours cela dit) mais plaisantes et des ennemis variés. Les boss sont assez facile à battre sauf pour le dernier (Oceanhorn contrôlé par Mesmeroth) qui m'a donné du fil à retordre.
La seule vrai différence avec un Zelda, c'est le système d'xp. A chaque ennemi tué, vous 'absorberez' des cristaux bleus qui vous feront évoluer par niveau. A chaque 'level up', vous aurez par exemple la capacité de porter plus de bombes ou de flèches sur vous.

C'est moi qui ait une drôle d'apparence? ^_^

Pour ce qui est des phases en bateau, vous aurez à choisir une destination (en l'occurence une île) et ce dernier s'y dirigera automatiquement. Grace à un canon, vous devrez vous défendre contre des sortes de poulpes qui balancent sur vous des pierres, ainsi que des mines et caisses sur votre chemin.


Voilà, un jeu que je vous recommande chaudement, surtout si vous avez aimé l'univers de Wind Waker.

mercredi 18 mars 2015

Batman Arkham Asylum - Le premier, le meilleur?

J'ai découvert la série des Batman avec Arkham City, d'abord terminé sur PS3 ensuite à nouveau sur PC. Après cela, même si les critiques étaient moins élogieuses, je me suis fait Arkham Origins, que j'ai tout autant aimé. Je me devait de faire l'opus originel avant que Arkham Knight ne sorte.

Comme dans les précédents titres, le grand méchant n'est autre que le Joker, avec à ses côtés Harley Quinn. L'histoire tourne autour d'un poison, le même dont est affecté Bane, que le Joker veut trouver afin de créer une armée de 'mutants'.  C'est là que notre bon vieux Bat' intervient... Il doit stopper à tout prix les plans du Joker.

Parmi la ribambelle de 'vilains' que l'on croise, il y a Scarecrow, qui fait halluciner Batman dans des phases de jeu où il devient gigantesque et où il faut avancer de plateforme en plateforme en évitant son 'regard'. Aussi, Killer Croc qui vit dans les égouts d'Arkham et où il faudra jouer au chat et à la souris. Egalement Poison Ivy qui infectera tout Arkham de ses plantes empoisonnées. Et, en mission secondaire, il y a les énigmes de The Riddler à résoudre (trouver le moyen d'atteindre des points d'interrogation cachés un peu partout).

Concernant les gadgets dont dispose Batman, ce sont un peu près les mêmes que dans les deux autres opus. Il y a les batarangs, le gel explosif, la batclaw (qui permet de détruire certains murs, autrement inaccessible et de s'attacher aux ennemis tout en les tirant vers soi), le séquenceur cryptographique (il permet de pirater certains 'modules' afin d'ouvrir des portes verrouillées) et pour finir, le lanceur de ligne (qui s'attache à un mur à maximum 100 mètres de distance et permet à Batman de 'glisser' d'un point à l'autre).

En revanche, la grosse différence entre ce jeu-ci et les autres, c'est son terrain de jeu... Beaucoup plus petit, moins 'open world', et où l'on fait de nombreux aller-retour. Personnellement, je ne trouve pas que cela soit un défaut, mais il faut tout de même le mentionner.

Question graphisme, le jeu n'est pas moche mais les développeurs ont clairement fait des progrès dans les suivants, surtout au niveau des visages qui sont, il faut bien le dire, assez vilains. Les environnements s'en sortent mieux même si c'est pas parfait...

En tous les cas, cet Arkham Asylum m'a vraiment plu, il est même peut-être devenu mon préféré de la série. Maintenant, j'attends avec impatience Arkham Knight et d'enfin pouvoir contrôler la Batmobile.

Quelques screenshots avant de se quitter:





samedi 14 mars 2015

Gone Home - Une expérience unique?

Gone Home avait fait beaucoup de bruit à sa sortie, le jeu se présentait comme une expérience unique, loin des standards du jeu vidéo actuel... Mais quand est-il vraiment?

Vous incarnez Katie, une jeune américaine qui après un long voyage en Europe revient chez ses parents et sa petite soeur. Le problème est: la maison semble avoir été désertée. Vous allez alors inspecter cette maison/manoir afin de comprendre ce qui s'est réellement passé. C'est là qu'on peut parler d'expérience unique puisqu'il n'y a aucun combat, aucun puzzle à résoudre... Juste explorer les environnements afin d'éclaircir le mystère qui plane sur cet endroit. (enfin presque, il y a tout de même des codes à trouver pour ouvrir certains coffres/casiers)

En dire plus sur ce jeu indé serait de dévoiler ce qui fait son intérêt. J'ajouterai donc simplement que le jeu m'a plu dans son ensemble, même si le thème principal abordé ne m'a pas spécialement parlé et  que la durée de vie est assez courte (1h30/2h). Je vous le conseille si vous le trouvé pour moins de 5 euros.





Si vous voulez un avis plus détaillé/complémentaire, je vous redirige vers l'article de Himuo: https://jeuxmania.wordpress.com/2013/10/24/gone-home-mais-encore/

mardi 3 mars 2015

Limbo - Un jeu qu'il est bien

J'ai découvert ce jeu en voyant Phil Spencer porter un t-shirt avec écrit en gros 'LIMBO' lors de l'E3 2014. J'ai donc regardé ce qu'il valait... Et les notes était exceptionnellement bonnes. Je l'ai donc acheté lors des dernières soldes d'été sur Steam pour une poignée d'euros et me suis récemment lancé dans l'aventure sans trop savoir ce qui m'attendait.

En lançant le jeu, je découvre des graphismes en noir et blanc et un petit garçon aux yeux lumineux qui se réveille. Je me suis dit 'ah, un jeu mignon et innocent', deux minutes plus tard, après m'être fait découpé en deux par un piège à loup, j'ai tout de suite changé d'avis. Ce jeu est vraiment gore! Les développeurs ont pris un malin plaisir à nous poser des pièges mortels et à jouer avec l'environnement. Un exemple: un bouton se trouve en dessous d'une grosse pierre, en l'activant le rocher nous ouvre le chemin. Trois mètres plus loin sur ce qui semble être le même mécanisme, l'action s'inverse et on se fait écraser comme une m****. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais à chaque fois que je suis mort dans ce jeu,  j'éclatais de rire en me disant "les salauds!'.

Question gameplay, on est en face d'un jeu de plateforme en 2D avec des petites énigmes à résoudre afin d'avancer 'dans les limbes'. Aucunes aptitudes ou pouvoirs à acquérir, vous êtes seul face à cet univers sombre. Il faudra éviter ces pièges mortels en déplaçant des caisses, en s'agrippant à des cordes, en activant des mécanismes ou en jouant avec la gravité.

Etant tellement happé par le jeu, j'en ai oublié de prendre des screenshots, juste ces trois-ci.




Ici, pas de voix off, ni d'histoire à proprement parlé. Au début, un bourdonnement, puis le silence... accompagné des bruitages des éléments aux alentours.

Voilà. En toute subjectivité, j'ai adoré ce jeu! Comme toujours, j'aurais aimé qu'il dure plus longtemps, je l'ai fini en 3h30 - 4h. Mais il a tellement de qualités que je passe outre ce petit défaut. Je vous le recommande donc chaudement, même si j'imagine qu'un bon nombre d'entre vous l'ai déjà terminé. (il date tout de même de 2011, un peu à la ramasse le kivod)

dimanche 1 mars 2015

Never Alone - Préparez vos manteaux!

Never Alone est un 'platformer' qui se joue un peu comme un Rayman Legends ou un Child of light. C'est à dire qu'il peut se jouer seul en switchant entre les deux protagonistes ou en coop où chacun contrôle un des deux personnages.

Avec ce jeu, on est transporté dans la culture Inuit... On incarne une petite fille et un renard/esprit blanc qui vont partir à la recherche de la source du blizzard qui empêche son peuple de chasser et par conséquent de survivre.
Nuna est assez limitée dans ses actions; marcher de gauche à droite, sauter et lancer des projectiles pour casser de la glace, c'est tout. Le renard arctique, quant à lui, peut littéralement grimper de mur en mur pour atteindre des zones inaccessible à sa compagne et interagir avec des esprits. C'est en alternant entre ces deux personnages qu'on avance dans le jeu. Niveau gameplay rien d'extraordinaire ni original mais ça se laisse jouer.

Les graphismes en 3D, même si pas foufou, sont tout de même agréable à l'oeil. Voici quelques captures d'écran pour vous faire votre propre avis.






Quant à l'histoire, je n'ai pas accroché... Elle ne m'a pas vraiment touché. D'un côté, on essaye de nous apprendre des choses sur les esquimaux et d'un autre, on part dans de la fantaisie. Je n'ai pas trouvé ça homogène. C'est purement subjectif, j'en suis conscient, ça peut tout à fait plaire à d'autres personnes.

Gros point noir du titre: sa durée de vie. Terminé en 2h30 - 3h, je l'ai fini d'une traite et suis resté sur ma faim.

Pour finir, il est actuellement à 9 euros sur Steam... Je vous conseille d'attendre les soldes pour le prendre en dessous des 5 euros. Comme ça, vous serez sûr de ne pas être déçu. Malgré ses défauts, il vaut quand même le coup de s'y attarder.