lundi 23 novembre 2015

Life is Strange

Life is Strange est un jeu developpé par le studio français DONT NOD, à qui l'on doit également Remember Me. Le titre se présente de manière épisodique, similairement aux productions Tell Tale. La petite différence est que chaque épisode correspond à un jour passé dans l'univers du jeu.

Selon moi, il y a trois grands thèmes abordés dans Life is Strange.
Tout d'abord, le fait que l'héroine, Maxine Caulfield, ait la capacité de remonter dans le temps. Ce qui dans l'histoire est directement lié à la théorie de l'effet papillon. Cette théorie veut que le battement d'ailes d'un papillon peut provoquer un cataclysme à l'autre bout du globe. Dans le jeu, ceci est révélé quand Max découvre son pouvoir sur le temps, juste après qu'elle ait photogrtaphié un papillon bleu. Pratiquement au même moment, elle a des visions d'une tornade s'abattant sur la ville d'Arcadia Bay.

La deuxième 'couche' coïncide à tout ce que l'on peut expérimenter dans la vie d'une étudiante ordinaire. Max retourne dans sa ville natale après avoir passé 5 ans à Seattle, elle vient d'avoir 18 ans et entre à Blackwell Academy pour étudier la photographie. De nature plutôt résevée et introvertie, on en apprend énormement sur son monde puisqu'elle a tendance à commenter ce qu'elle pense de tous les objets et personnes avec lesquels on peut interagir.

Le troisième aspect correspond au côté thriller du jeu, incluant suspense, mystère, meurtres et compagnie (je n'en dit pas plus afin d'éviter tout spoiler). Evidemment, ces trois parties ne sont pas clairement séparées, elles s'entremêlent et se complètent durant l'aventure.

Pour aller droit au but, j'ai adoré ce jeu. J'ai tout de suite été conquis par sa richesse d'écriture, son univers graphique unique (même si techniquement pas parfait) et son gameplay original (changer le cours de l'histoire par la force d'un seul bouton). Si je devais lui trouver un défaut, ce serait certains dialogues légèrement tirés en longueur... Rien de dramatique cela dit.

Je le conseille aux personnes désirant vivre quelque chose de différent, de profond et remarquable... Loin des classiques qu'on nous ressert chaque année.





lundi 13 juillet 2015

The Talos Principle - Un Portal-like à la narration métaphysique

Etant un gros fan de Portal (1 et 2), et vu que The Talos Principle se présente comme un digne successeur, j'en attendais beaucoup... Au final, je l'ai adoré, même s'il y a clairement des différences avec le jeu susnommé.

C'est surtout dans la forme qu'ils sont dissemblables... Là où Portal est fun et marrant, The Talos Principle est plutôt philosophique et mystérieux. En revanche dans le fond, il s'agit de la même chose, résoudre des puzzles 3D en s'aidant de différents 'outils' mis à notre disposition.

Les puzzles en eux-même montent graduellement en difficulté. Même si parfois, il m'est arrivé de finir un niveau en moins de 5 minutes, alors que pour d'autres, il m'aura fallu plus d'une demi-heure. Il est vraiment question de penser 'out of the box'... C'est souvent une bête subtilité qui nous échappe.

Le but de tous ces puzzles est de récupérer à chaque niveau ce qu'ils appellent des Sigils, ce sont tout simplement des pièces de Tetris. Il faudra les placer dans le bon sens afin qu'ils remplissent certains tableaux. Au début du jeu, ces tableaux serviront uniquement à débloquer de nouveaux instruments pour  poursuivre l'aventure.

Ceux-ci sont variés, cela va du classique cube et connecteur de laser, au 'jammer' (qui permet de courcircuiter certaines barrières et objets) et à l'enregistreur (vous enregistrez une ou plusieurs actions, appuyez sur lecture, et elles s'entremêlent avec vos interventions dans le 'présent').

En ce qui concerne l'histoire et sans trop spoiler... Il y a d'un côté Elohim (Dieu en hébreu), dont sa voix  semble venir de nulle part, qui vous incite à ne rien questionner et à simplement 'subir' le cycle de la vie. Et d'un autre, vous découvrirez différents personnages, que ce soit aux travers de terminaux, de flashcodes ou de 'livres' audios disséminés un peu partout, qui apporteront chacuns une vision différente de ce qu'est la conscience, l'intelligence artificielle et finallement l'illumination.

Il y a deux fins au jeu, et alors que la première est en somme toute banale (on y arrive après + ou - 15 heures), la seconde se finit en apothéose et est juste magique. :) (comptez 5 heures de plus)

Comme j'étais tellement pris par les énigmes, je n'ai pratiquement pas de screenshots de ces dernières... Juste de certains environnements que je trouve très beaux.



Ici, on peut voir l'enregistreur en action.




Pour finir, chose surprenante, les devs derrière TTP (Croteam) sont ceux qui ont créé la license FPS Serious Sam... On peut dire qu'ils ont opéré un changement à 180°.

vendredi 19 juin 2015

Polarity - Un Portal simplifié

Polarity est un Portal-like sans une véritable histoire. Vous êtes juste engagé en tant qu'hacker pour résoudre des puzzles (tout en devant récolter des 'data fragments', il y en a trois cachés par niveau)  et si vous arrivez jusqu'à la fin, vous recevrez 10 000 000 de crédits.

Le jeu est divisé en quatre parties.
La première étant la campagne solo, qui m'a pris une petite heure à finir. Les niveaux ne sont pas spécialement dures à résoudre, mais on ressent tout de même une certaine satisfaction en passant de niveau en niveau.
Ensuite, il y a les niveaux bonus, au nombre de dix. Il s'agit tout simplement d'une petite expension du mode solo (qui m'a pris environ une demi heure).
Les deux dernières parties sont des levels à faire en coop (uniquement en local, une option online aurait été sympa...). L'une où l'on s'entraide pour achever quelques niveaux et l'autre, un versus, où le premier à terminer le niveau gagne. Je n'ai pas encore essayé ces deux modes, je ne peux donc pas en dire grand chose.

Voilà, le jeu m'ayant couté un euro, je ne regrette pas du tout de l'avoir acheté. Même s'il est très court, le plaisir de jeu est clairement là.

Quelques screenshots pour vous montrer à quoi ressemble le jeu:

Ici, un 'data fragment'.




dimanche 14 juin 2015

Metro 2033

Metro 2033 est un jeu que j'ai apprécié, mais auquel il manque ce petit plus qui aurait pu en faire un très bon jeu. Cette critique sera donc concise.

Sa grande force est clairement sa DA. L'ambiance post-apocalyptique dans une Russie où les gens se sont réfugiés dans le métro de Moscou (dû au fait qu'à l'extérieur, l'air est irrespirable) et qui est également infesté de monstres en tous genres.

L'autre aspect intéressant est le fait de devoir gérer son matos... Dans cet univers, tout se troque avec des munitions (que vous récupérerez sur des cadavres ou dans des casiers tout au long du jeu). Vous devrez donc choisir quelles armes vous voulez améliorer, acheter des medkits, etc.

Aussi, un objet indispensable dans ce jeu est le masque à gaz... et les filtres qui vont avec (qui durent généralement quelques minutes). Un point négatif selon moi, c'est que parfois votre filtre n'est encore utilisable que pendant quelques secondes, que le jeu s'auto-sauvegarde et à moins que vous en trouviez un autre rapidement, vous devrez refaire le chapitre depuis le début (il y en a sept en tout).

Le jeu se finit en moins de 10 heures... Et ce que je lui reproche, en plus d'être extrêmement linéaire, c'est que rien de bien mémorable ne se passe.
Pour résumer, l'histoire est assez banale mais l'enrobage est agréable.

J'ai joué à la version 'Redux'. Je sais pas comment l'origiinal était, mais dans ce cas-ci, les environnement sont vraiment classes.

Au calme avant la tempête.

Voilà le genre de bestioles que vous croiserez.

Des détails jusqu'aux ongles.

Cette petite flèche verte vous aidera à trouver votre chemin dans les ténèbres.

dimanche 31 mai 2015

Remember Me - Linéairement épique

Pendant qu'une grande majorité de joueurs s'est jetée sur The Witcher III, j'ai décidé de me faire Remember Me pour ensuite m'attaquer à Life Is Strange (du même studio français, DONTNOD).
Une dizaine d'heure plus tard (le temps qu'il m'a fallu pour terminer le jeu), la meilleure manière de le décrire, selon moi, en quelques mots est 'linéairementr épique'.

On est clairement dans l'ère de l'open world et beaucoup de personnes critiquent souvent les jeux dirigistes et linéaires... Eh bien Remember Me est tout ce qui se fait de plus linéaire (tout comme, voire encore pire que, The Order 1886). Personnelement, ça ne me dérange pas, du moment que l'histoire et le gameplay soient un tant soit peu original et sympa... Et ça l'est dans ce cas-ci.

J'ai vraiment apprécié l'histiore et ai trouvé la fin assez épique. Sans spoiler, vous incarnez une jeune femme répondant au doux nom de Nilin. Vous reprenez conscience dans ce qui semble être une prison et avez perdu une grande partie de votre mémoire. C'est là qu'avec l'aide du mystérieux Edge, vous allez partir en quête pour, entrer autre, retrouver vos souvenirs.
Toute l'histoire se passe dans un futur proche (je ne me rappelle plus de la date exacte :s) dans un Neo-Paris où la société Memorize a trouvé/inventé la possibilité d'enlever, d'ajouter et de mofifier les souvenirs de tout un chacun. Ca partait très certainement d'une bonne intention, mais on se rend vite compte que ça a créé un véritable chaos.

Vu de l'extérieur, le gameplay de RM s'apparente à celui de la saga des Batman Arkham, à la différence qu'il est possible de configurer ses propres combos. Pour cela, il faut combiner ce qu'ils appellent des Pressens, il y en a evidemment de plusieurs types... Ceux qui infligent des dégats, ceux qui soignent, ceux qui 'cooldown' les pouvoirs spéciaux (comme le mode fury, ou celui qui désactive tout ce qui est électronique, ou encore celui qui rend Nili invisible, etc.), et également celui qui augmente l'effet du Pressen précédent. Vous pouvez donc créer comme bon vous semble les différents enchainements de touches avec les pressens de votre choix. Perso, j'ai fait un combo de dégat, un autre de soin, etc., au lieu d'en mixer plusieurs sur un même combo.

Il y a une bonne diversitée dans les ennemis et boss (surtout le dernier <3) pour ne pas s'embêter... ils vous obligeront à utiliser tout l'arsenal à votre disposition.

Graphiquement, pour un jeu qui a deux ans, c'est clean et agréable, mais pas incroyable. J'ai tout de même émis un petit 'waw' à certains moments. Je vous laisse juger avec ces quelques captures d'écran.

La ville de Neo-Paris est divisée en deux, les bas fonds et la haute sphère.


Les statues sont particulièrement bien rendues.

Est-ce fait exprès? Une faute de français faite par des devs français. ^_^

Nili qui s'entraine sur un punching bag.

La partie plateforme du jeu, avec parfois de belles vues.

mercredi 20 mai 2015

Alien: Isolation - Un bel hommage au film de Ridley Scott

Introduction:
Alien: Isolation est un FPS/Survival-horror axé infiltration qui se base principalement sur le premier film de la saga Alien de Ridley Scott. A la seule différence que dans le jeu vous incarnez Amanda Ripley, la fille d'Ellen Rypley, qui est censée être morte. Il y a surement une subtilitée scénaristique que je n'ai pas tout à fait capté... Soit.
Amanda apprend que sa mère pourrait être en vie dans le vaisseau Nostromo et part donc avec une équipe à sa rescousse. Mais avant cela, ils décident de s'amarrer à la station orbitale Sevastopol... Et c'est la que 'les problèmes' commencent, avec tout ce que ça implique.

La station orbitale Sevastopol

Les graphismes:
Les environnements sont franchement beaux, il y a un vrai travail sur les détails qui fait qu'on se croirait dans le film. Les lumières, les réflections au sol, les vues qui donnent sur l'espace, etc. Tout y est.
Les créatures sont aussi très bien rendues, avec les bruitages qui vont avec.
Le seul 'petit' défaut qu'on pourrait lui reprocher, ce sont les visages un peu rigides, manquant de vie.


L'histoire:
L'histoire pourrait être écrite sur un post-it. Tout le reste, l'emballage, consiste à explorer les lieux, à activer des 'modules' et à collecter de nouveaux objets. (pour résumer, c'est du allez-là, faites-ci, faites-ça...) L'intérêt n'étant clairement pas le scénario mais plutôt son univers, l'ambiance qui donne envie d'avancer dans le jeu. (semblablement au film)
Ce qui peuple l'endroit, sont bien évidemment les aliens, mais également des androids (ils sont très nombreux comparé au film où il n'y en a qu'un, et ne sont pas très 'friendly') et bien sûr des humains (certains alliés, d'autres ennemis).


Du Ketchup, même dans l'espace, on ne peut pas s'en passer. ^_^

La durée de vie:
J'ai fini le jeu en 20-25h. On pourrait diviser ce temps par deux s'il ne fallait pas constamment avancer en étant accroupi... C'est la partie infiltratioin du jeu, avancer sans se faire repérer, principalement par les aliens (si c'est le cas, il y a de grandes chances que vous mourriez dans les secondes qui suivent).

Au début du jeu, il est indispensable d'éviter tout contact avec l'alien.

Les objets et armes:
Similairement à un The Last of Us, on peut crafter des objets en en combinant d'autres. (Trousses de soin, cocktail molotov, grenade aveuglante, bombe fumigène, émetteur de sons, etc.)
Il y a également une bonne diversitée dans les armes pour ne pas s'embêter. Chaque arme a ses spécificités et est de ce fait plus efficace contre un certain type d'ennemi. (revolver, fusil à pompe, taser, lance flamme, fusil 'éclair', etc.)


Conclusion:
Sega et les développeurs de chez The Creative Assembly ont fait du bon boulot, enfin un jeu digne de cette saga. Je vous recommande de regarder au moins le premier long-métrage avant de vous lancer dans le jeu. Personnellement, j'ai matté les quatres films avant de jouer et j'ai pu constater tout plein de petits détails qui leur rendent hommage. Un titre que j'ai vraiment apprécié!

dimanche 19 avril 2015

Qu'est ce que l'option 'DSR' de Nvidia?

En jouant à Alien: Isolation, j'ai été surpris de pouvoir afficher une résolution supérieure à du 1080p... Après quelques recherches, voici ce que j'ai trouvé.
'DSR' ou 'Dynamic Super Resolution' est une option sur les cartes graphiques Nvidia plus ou moins récentes qui permet d'émuler un affichage jusqu'à du 4k sur un écran/téléviseur qui normalement est limité à du 1080p.

Pour activer cette option, il vous faut faire un clique droit sur l'icône Nvidia dans la barre des tâches et cliquer sur 'Nvidia Control Panel' (mon ordi est en anglais, je vous laisse faire la traduction ^_^ et j'utilise Windows 7). Ensuite sur '3D Settings', allez dans 'Manage 3D settings'. Dans la liste qui s'affiche, cherchez 'DSR - Factors' et cochez les différents pourcentages augmentant votre résolution native.


Pour vérifier que cela fonctionne bien, cliquez droit sur le bureau, ensuite sur 'Screen resolution' et dans résolution vous devriez pouvoir la réhausser jusqu'à du 4k.


Personnelement, utiliser une résolution supérieure à du 1080p sous Windows rend les textes illisibles car trop petits, mais dans les jeux, la différence est vraiment notable, tout est plus fin.
Ma carte graphique étant une GTX 780, clairement pas la plus puissante, j'essaye de trouver un équilibre entre qualité graphique et fluidité dans le jeu. Voici par exemple, un screenshot d'Alien: Isolition en Ultra et en 2880x1620.

mardi 24 mars 2015

Oceanhorn: Monster of Uncharted Seas - Un Wind Waker sur PC

Je viens à l'instant de finir Oceanhorn et je ne me suis pas ennuyé!


A l'image d'un Sonic & All-Stars Racing Transformed qui est un équivalent de Mario Kart sur PC, Oceanhorn en est le Zelda Wind Waker... Grosse inspiration, que ce soit au niveau du design des personnages ou du système de combat et des donjons. Mais ce qu'il copie, il le fait bien.


Ici, au lieu de partir à la recherche de la princesse Zelda, vous partez à l'aventure afin de retrouver votre père. Vous apprenez qu'il est en fait parti combattre un monstre mécanique marin répondant au doux nom d'Oceanhorn.
Vous débutez l'aventure sur votre île natale avec une branche comme seule arme. Très vite, comme tout bon Zelda, vous récupérerez une épée et un bouclier. Peu de temps après, vous ferez l'acquisition d'un bateau/voilier et partirez à la découverte de nombreuses autres îles.
Au lieu de retrouver les fragments de la tri-force, il vous faudra trouver trois emblèmes magiques.
Sur votre route, vous obtiendrez des bombes, un arc et des flêches, des bottes qui vous permetteront de 'sauter/rouler'... Ainsi que cinq sorts (de feu, de glace, de soin, etc.).


Le jeu ayant été développé à la base sur iOS, on peut parler de mini Zelda, puisqu'il n'y a que deux types de bouclier et d'épée à trouver et que le jeu se finit en une dizaine d'heure (encore moins si vous ne faites pas les deux îles optionnelles).


Les donjons sont très sympa à explorer avec des énigmes simples (pas toujours cela dit) mais plaisantes et des ennemis variés. Les boss sont assez facile à battre sauf pour le dernier (Oceanhorn contrôlé par Mesmeroth) qui m'a donné du fil à retordre.
La seule vrai différence avec un Zelda, c'est le système d'xp. A chaque ennemi tué, vous 'absorberez' des cristaux bleus qui vous feront évoluer par niveau. A chaque 'level up', vous aurez par exemple la capacité de porter plus de bombes ou de flèches sur vous.

C'est moi qui ait une drôle d'apparence? ^_^

Pour ce qui est des phases en bateau, vous aurez à choisir une destination (en l'occurence une île) et ce dernier s'y dirigera automatiquement. Grace à un canon, vous devrez vous défendre contre des sortes de poulpes qui balancent sur vous des pierres, ainsi que des mines et caisses sur votre chemin.


Voilà, un jeu que je vous recommande chaudement, surtout si vous avez aimé l'univers de Wind Waker.

mercredi 18 mars 2015

Batman Arkham Asylum - Le premier, le meilleur?

J'ai découvert la série des Batman avec Arkham City, d'abord terminé sur PS3 ensuite à nouveau sur PC. Après cela, même si les critiques étaient moins élogieuses, je me suis fait Arkham Origins, que j'ai tout autant aimé. Je me devait de faire l'opus originel avant que Arkham Knight ne sorte.

Comme dans les précédents titres, le grand méchant n'est autre que le Joker, avec à ses côtés Harley Quinn. L'histoire tourne autour d'un poison, le même dont est affecté Bane, que le Joker veut trouver afin de créer une armée de 'mutants'.  C'est là que notre bon vieux Bat' intervient... Il doit stopper à tout prix les plans du Joker.

Parmi la ribambelle de 'vilains' que l'on croise, il y a Scarecrow, qui fait halluciner Batman dans des phases de jeu où il devient gigantesque et où il faut avancer de plateforme en plateforme en évitant son 'regard'. Aussi, Killer Croc qui vit dans les égouts d'Arkham et où il faudra jouer au chat et à la souris. Egalement Poison Ivy qui infectera tout Arkham de ses plantes empoisonnées. Et, en mission secondaire, il y a les énigmes de The Riddler à résoudre (trouver le moyen d'atteindre des points d'interrogation cachés un peu partout).

Concernant les gadgets dont dispose Batman, ce sont un peu près les mêmes que dans les deux autres opus. Il y a les batarangs, le gel explosif, la batclaw (qui permet de détruire certains murs, autrement inaccessible et de s'attacher aux ennemis tout en les tirant vers soi), le séquenceur cryptographique (il permet de pirater certains 'modules' afin d'ouvrir des portes verrouillées) et pour finir, le lanceur de ligne (qui s'attache à un mur à maximum 100 mètres de distance et permet à Batman de 'glisser' d'un point à l'autre).

En revanche, la grosse différence entre ce jeu-ci et les autres, c'est son terrain de jeu... Beaucoup plus petit, moins 'open world', et où l'on fait de nombreux aller-retour. Personnellement, je ne trouve pas que cela soit un défaut, mais il faut tout de même le mentionner.

Question graphisme, le jeu n'est pas moche mais les développeurs ont clairement fait des progrès dans les suivants, surtout au niveau des visages qui sont, il faut bien le dire, assez vilains. Les environnements s'en sortent mieux même si c'est pas parfait...

En tous les cas, cet Arkham Asylum m'a vraiment plu, il est même peut-être devenu mon préféré de la série. Maintenant, j'attends avec impatience Arkham Knight et d'enfin pouvoir contrôler la Batmobile.

Quelques screenshots avant de se quitter:





samedi 14 mars 2015

Gone Home - Une expérience unique?

Gone Home avait fait beaucoup de bruit à sa sortie, le jeu se présentait comme une expérience unique, loin des standards du jeu vidéo actuel... Mais quand est-il vraiment?

Vous incarnez Katie, une jeune américaine qui après un long voyage en Europe revient chez ses parents et sa petite soeur. Le problème est: la maison semble avoir été désertée. Vous allez alors inspecter cette maison/manoir afin de comprendre ce qui s'est réellement passé. C'est là qu'on peut parler d'expérience unique puisqu'il n'y a aucun combat, aucun puzzle à résoudre... Juste explorer les environnements afin d'éclaircir le mystère qui plane sur cet endroit. (enfin presque, il y a tout de même des codes à trouver pour ouvrir certains coffres/casiers)

En dire plus sur ce jeu indé serait de dévoiler ce qui fait son intérêt. J'ajouterai donc simplement que le jeu m'a plu dans son ensemble, même si le thème principal abordé ne m'a pas spécialement parlé et  que la durée de vie est assez courte (1h30/2h). Je vous le conseille si vous le trouvé pour moins de 5 euros.





Si vous voulez un avis plus détaillé/complémentaire, je vous redirige vers l'article de Himuo: https://jeuxmania.wordpress.com/2013/10/24/gone-home-mais-encore/

mardi 3 mars 2015

Limbo - Un jeu qu'il est bien

J'ai découvert ce jeu en voyant Phil Spencer porter un t-shirt avec écrit en gros 'LIMBO' lors de l'E3 2014. J'ai donc regardé ce qu'il valait... Et les notes était exceptionnellement bonnes. Je l'ai donc acheté lors des dernières soldes d'été sur Steam pour une poignée d'euros et me suis récemment lancé dans l'aventure sans trop savoir ce qui m'attendait.

En lançant le jeu, je découvre des graphismes en noir et blanc et un petit garçon aux yeux lumineux qui se réveille. Je me suis dit 'ah, un jeu mignon et innocent', deux minutes plus tard, après m'être fait découpé en deux par un piège à loup, j'ai tout de suite changé d'avis. Ce jeu est vraiment gore! Les développeurs ont pris un malin plaisir à nous poser des pièges mortels et à jouer avec l'environnement. Un exemple: un bouton se trouve en dessous d'une grosse pierre, en l'activant le rocher nous ouvre le chemin. Trois mètres plus loin sur ce qui semble être le même mécanisme, l'action s'inverse et on se fait écraser comme une m****. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais à chaque fois que je suis mort dans ce jeu,  j'éclatais de rire en me disant "les salauds!'.

Question gameplay, on est en face d'un jeu de plateforme en 2D avec des petites énigmes à résoudre afin d'avancer 'dans les limbes'. Aucunes aptitudes ou pouvoirs à acquérir, vous êtes seul face à cet univers sombre. Il faudra éviter ces pièges mortels en déplaçant des caisses, en s'agrippant à des cordes, en activant des mécanismes ou en jouant avec la gravité.

Etant tellement happé par le jeu, j'en ai oublié de prendre des screenshots, juste ces trois-ci.




Ici, pas de voix off, ni d'histoire à proprement parlé. Au début, un bourdonnement, puis le silence... accompagné des bruitages des éléments aux alentours.

Voilà. En toute subjectivité, j'ai adoré ce jeu! Comme toujours, j'aurais aimé qu'il dure plus longtemps, je l'ai fini en 3h30 - 4h. Mais il a tellement de qualités que je passe outre ce petit défaut. Je vous le recommande donc chaudement, même si j'imagine qu'un bon nombre d'entre vous l'ai déjà terminé. (il date tout de même de 2011, un peu à la ramasse le kivod)